Test de Path of Fury – Episode 1: Tetsuo’s Tower sur Meta Quest : combat physique et ambiance rétro
Proposé à petit prix sur Meta Quest 2, Meta Quest 3, Meta Quest 3S et Meta Quest Pro, Path of Fury – Episode 1: Tetsuo’s Tower mise sur un gameplay de combat physique dans une tour contrôlée par un criminel impitoyable. L’idée est accrocheuse, l’ambiance marquée… mais le jeu tient-il ses promesses sur la durée ? Voyons cela dans mon test de Path of Fury – Episode 1: Tetsuo’s Tower sur Meta Quest.
Une ascension sanglante pour atteindre Tetsuo
L’histoire est simple et directe : vous incarnez un homme en quête de vengeance, déterminé à atteindre le sommet de la tour de Tetsuo, un criminel qui règne sur un véritable microcosme urbain. Chaque étage représente un nouvel obstacle, un pas de plus vers votre cible. Le contexte dystopique évoque une société divisée entre les élites du haut et les oubliés du bas, mais le récit reste en arrière-plan tout au long du jeu. Il sert surtout de prétexte à une progression linéaire dans une ambiance néo-noire marquée.
Gameplay – Des combats intenses, mais vite redondants
Le gameplay repose sur un système de combat physique. Vous avancez dans la tour de manière scriptée, avec des arrêts réguliers pour affronter des ennemis en combat rapproché. Les coups doivent être donnés en fonction d’indicateurs de couleur : rouge pour le bras droit, bleu pour le gauche. Il faut également frapper les membres mis en surbrillance pour bloquer les attaques ennemies.
Au départ, l’intensité physique est appréciable, et les sensations sont bonnes grâce à la détection de la force des coups. Cependant, malgré quelques variations dans les types d’ennemis, la formule devient répétitive. Il manque des éléments de progression, de personnalisation ou de combinaisons pour renouveler l’expérience. Le rythme des combats reste mécanique, et l’absence d’un vrai lien avec la musique empêche d’atteindre la fluidité que le jeu semble viser.
Le système de checkpoint de type roguelite introduit une légère tension, mais le manque de renouvellement rend les échecs plus frustrants que motivants.
Graphismes et son – Une ambiance rétro réussie, mais peu lisible
L’aspect visuel de Path of Fury mise sur un style rétro assumé, avec des textures volontairement brutes et une ambiance visuelle sombre. L’ensemble évoque les premiers jeux 3D des années 90, avec un rendu granuleux qui accentue le ton dur et urbain du jeu. Ce choix fonctionne pour poser l’ambiance, mais l’obscurité constante finit par gêner la lisibilité. Certains détails des environnements sont difficiles à discerner, ce qui nuit parfois à l’action.
Côté son, la bande-son synthwave colle bien à l’univers, mais elle n’interagit pas suffisamment avec le gameplay. Cela crée une dissonance, surtout quand les combats semblent vouloir suivre une logique rythmée qui n’est pas exploitée.
Une durée de vie limitée par la répétition
Le jeu propose une expérience courte, d’environ deux heures, avec une rejouabilité limitée par la répétitivité des affrontements. Le scoring basé sur la vitesse et la précision peut motiver à refaire certains passages, mais sans véritable système de progression ou de nouvelles capacités à débloquer, l’intérêt décroît rapidement.
Conclusion – Test de Path of Fury – Episode 1: Tetsuo’s Tower sur Meta Quest : combat physique et ambiance rétro
Path of Fury – Episode 1: Tetsuo’s Tower propose une base solide avec un système de combat physique convaincant et une direction artistique marquée. Toutefois, le manque de variété, l’intégration musicale ratée et la répétitivité du gameplay limitent son impact. C’est un jeu qui peut séduire les amateurs de fitness VR à petit prix, mais qui peine à captiver sur le long terme.
Note : 6/10
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